C’est une famille de 9 personnes qui est aujourd’hui sans domicile.Mardi matin, vers 4h30 à Morne-à-l’Eau, une case en bois a été entièrement ravagée par les flammes. A l’intérieur se trouvait une mère de famille, ressortissante dominicaise, ainsi que ses 7 enfants et sa belle-fille. Malgré la rapidité de leurs interventions, les pompiers n’ont rien pu faire pour sauvegarder les souvenirs d’Héléna Gervier et de ses enfants. Recueillie par une voisine, la famille a été prise en charge par les services sociaux de la commune de Morne-à-l’Eau qui l’ont relogé provisoirement dans une auberge. Mais aujourd’hui, c’est toute une vie qui est à reconstruire. Cet incendie remet en lumière les conditions de vie très pénibles de certains ressortissants étrangers vivant en Guadeloupe. Beaucoup, comme Héléna Gervier, sont obligés de louer des cases très modestes à des prix prohibitifs. Les propriétaires, sans scrupules, abusent de ces étrangers et n’hésitent pas parfois à utiliser tous les moyens pour les déloger lorsque les loyers impayés sont trop nombreux. Ici, ce n’est certes pas le cas. La famille ne sait en tout cas pas quelles peuvent être les raisons du drame. La mère de famille a affirmé qu’aucune bougie n’avait été laissé allumé.
Mardi matin, outre ce sinistre, les pompiers sont intervenus pratiquement à la même heure, à la zone industrielle de Jarry dans les bureaux de l’entreprise ETPO. Les dégâts matériels sont relativement importants. Là encore, on ne connaît pas encore les causes du sinistre.