Saint-Louis de Marie-Galante se trouve toujours dans une situation financière difficile, même si une partie du déficit a été épongée, passant de 4,5 à 3,5 millions Euros.Jacques Cornano, le maire et conseiller général de la localité, espère obtenir une subvention d’équilibre de la part du gouvernement. Le salut passant par là…
Comme nombre de communes de l’archipel, celle de Saint-Louis de Marie-Galante connaît d’énormes difficultés financières et se trouve toujours sous les fourches caudines de la chambre régionale des comptes. Pourtant, à l’inverse de certaines autres, elle n’est toujours pas placée sous la tutelle du préfet de région…
Une mansuétude qui n’empêche pas des mesures drastiques de redressement : aucune embauche supplémentaire, en dépit de départs à la retraite ; aucun investissement d’envergure ; la révision de l’assiette fiscale, etc. Des mesures classiques imposées par le « gendarme » des collectivités locales que représente la CRC.
Visiblement, le plan suivi par Jacques Cornano, dès son arrivée à la tête du conseil municipal de Saint-Louis en mars 2001, semble payant puisque le déficit communal est passé de 4,5 à 3,5 millions d’euros. Cela dit, ce n’est pas de sitôt que le trou financier sera comblé. A ce rythme, il faudrait attendre l’horizon 2007 pour atteindre l’équilibre. 2007, l’année de la prochaine élection municipale…
Pour le maire de Saint-Louis, le salut ne peut venir que du soutien du conseil régional mais plus encore d’une subvention d’équilibre accordée par le gouvernement. La demande a été faite, reste à attendre. Après Vieux-Habitants, juste avant l’élection présidentielle sous le gouvernement Jospin, et probablement le Lamentin sous peu, la petite commune marie-galantaise, comme d’autres d’ailleurs, peut espérer un coup de pouce salvateur de l’équipe Raffarin.