C’est un vibrant hommage qu’a rendu la communauté catholique à Monseigneur Siméon Ouali, décédé dans la nuit de samedi à dimanche d’un infarctus à Basse-Terre.La cérémonie religieuse s’est déroulée jeudi après-midi à la cathédrale de Basse-Terre en présence d’une foule nombreuse, venue notamment des paroisses de Marie-Galante et Capesterre Belle-Eau où avait exercé le défunt. Le corps de l’ancien évêque repose désormais en paix dans ce lieu saint.
Monseigneur Siméon Ouali a succombé à la terrible maladie du coeur qui lui menait la vie dure depuis une bonne vingtaine d’années. C’est d’ailleurs à cause de ses problèmes cardiaques qu’il avait dû démissionner de son poste d’évêque de Guadeloupe en 1984, laissant la place à Ernest Cabo, alors curé de la paroisse du Sacré-Coeur à Pointe-à-Pitre.
Mgr Ouali aura été le premier Guadeloupéen nommé à l’évêché, en 1970 -après le Concile Vatican II-, 13 ans seulement après avoir été ordonné prêtre.
Après sa démission, il avait notamment été curé de la paroisse de Grand-Bourg de Marie-Galante avant de gagner celle de Basse-Terre en tant qu’évêque honoraire.
Siméon Ouali passait pour être un homme d’une grande ponctualité et d’une extrême rigueur dans tout ce qu’il entreprenait. L’Eglise de Guadeloupe lui a rendu l’hommage qu’il méritait.