Les incidents techniques se multiplient à l’usine sucrière de Grand-Anse, à Marie-Galante. Le turbo, qui a déjà mobilisé des fonds impressionnants, s’est arrêté à de nombreuses reprises.Le retard s’accumule et les planteurs sont de plus en plus pessimistes pour cette campagne. Une lueur d’espoir tout de même : la richesse en sucre s’annonce des meilleures.
Prévu dans un premier temps le 2, puis repoussé au 4, le coup d’envoi de la campagne sucrière 2002 n’aura finalement été donné que le 6 avril à Marie-Galante. Explication de ces retards successifs : les multiples ennuis techniques des machines.
Pourtant, après les travaux et réparations d’usage menés durant l’intercampagne, tout semblait prêt pour un démarrage effectif de l’usine Grand-Anse à la date prévue. Mais chaque année, c’est la même musique…
Excédés, les planteurs de canne de l’île sont encore plus pessimistes sur le déroulement de cette campagne, se demandant en choeur : « A quand la prochaine panne ? ». Déjà, les prévisions de récolte sont moins bonnes que l’an passé, avec 80 000 tonnes de cannes broyées…
Cela dit, compte tenu des conditions climatiques des derniers jours, la richesse saccharine s’annonce excellente, indique la direction de l’unité sucrière. C’est toujours ça de pris !