Le préavis de grève illimitée déposé par l’intersyndicale des personnels de l’éducation nationale a fait son effet.Les lycéens et collégiens n’ont pu effectuer leur rentrée mercredi 4 septembre. 527 postes supplémentaires sont réclamés par les grévistes, au lieu des 132 accordés par le ministère de tutelle.
Au premier jour du mouvement de grève illimitée déclenché par l’intersyndicale des personnels de l’éducation nationale, l’effet a été immédiat. La rentrée prévue mercredi 4 septembre dans les lycées et collèges n’a pu avoir lieu. Et il est plus que probable que celle envisagée ce jeudi dans les écoles maternelles et primaires sera fortement perturbée dans nombre d’établissements.
Les syndicats réclament unanimement 527 postes supplémentaires, tous métiers confondus (enseignants et personnels administratifs et techniques). Hors, le ministère de l’éducation nationale en a accordé 132, répartis entre le premier et le second degré.
De l’avis des représentants de l’intersyndicale, les engagements pris au sortir de la grève de 1998 n’ont pas été tenus s’agissant notamment du renforcement des moyens et effectifs mis à disposition. Les 120 000 écoliers, collégiens et lycéens de l’académie sont donc dans l’expectative.
Quant au recteur Jean-Pierre Chardon, dans l’attente de l’ouverture de négociations, il poursuit tranquillement sa tournée des établissements scolaires entamée le 2 septembre.
Cela dit, grève ou pas, la rentrée était déjà compromise dans nombre d’écoles, collèges et lycées, en raison du retard pris dans l’achèvement des travaux de réparation ou de construction. C’est ainsi que le nouveau collège de Baie-Mahault ne pourra recevoir les élèves avant le 16 septembre prochain. Un problème de livraison des établissements qui ressurgit à chaque rentrée et qu’il faudra bien finir par régler un jour…