Etat, région, département, communautés des communes de Marie-Galante et planteurs se portent au secours de la sucrerie de Grande Anse.Une convention cadre sur l’avenir de l’usine a été signée vendredi après-midi. C’est que malgré les millions de francs injectés par le groupe alsacien Eirnstein, l’unité sucrière affiche depuis des années des résultats financiers chroniquement déficitaires. A cela s’est ajouté deux années de sécheresse où le tonnage de cannes à sucre broyé n’a jamais été aussi bas. Au fil des mois, les planteurs de cannes ont multiplié les appels pour que l’usine ne ferme pas. Car l’hypothèse a un temps été envisagée. Mais la canne est vitale pour Marie-Galante et la communauté des communes de l’île le sait bien. Du coup, une solution a été trouvée : tout le monde mettra la main au pot.
La préfecture, la région, le département, les communes, les planteurs et les responsables de la sucrerie ont donc signé cette convention-cadre qui permettra la poursuite de l’exploitation de la sucrerie de Grande Anse. La convention prévoit entre-autre une nouvelle forme juridique pour l’usine. Une mission sera bientôt sur l’île afin de déterminer le choix le plus approprié. Mais la société d’économie mixte est une évidence. Car des moyens financiers colossaux ont été mobilisés. Par ailleurs pour la première fois, les planteurs de cannes de Marie-Galante feront leur entrée dans le capital.