Le mouvement de grève illimitée décrété par l’intersyndicale des personnels de l’éducation nationale a été reconduit dans l’enseignement public, avec le soutien des associations de parents.Les négociations entamées vendredi 6 dans l’après-midi ayant échoué. Le recteur Jean-Pierre Chardon ne propose que 163 nouveaux postes -qui viennent s’ajouter aux 132 déjà créés- loin des 527 réclamés par les grévistes.
Mercredi 4 et jeudi 5, la rentrée scolaire n’a pu avoir lieu d’une part dans les collèges et lycées et de l’autre dans le primaire et la maternelle, particulièrement en Grande-Terre, au contraire de l’enseignement privé.
Au premier jour du mouvement de grève illimitée déclenché par l’intersyndicale des personnels de l’éducation nationale, l’effet a été immédiat. La rentrée prévue mercredi 4 septembre dans les lycées et collèges n’a pu avoir lieu. Et celle envisagée le lendemain jeudi dans les écoles maternelles et primaires a elle aussi été fortement perturbée dans nombre d’établissements relevant du public, particulièrement en Grande-Terre.
Les syndicats réclament unanimement 527 postes supplémentaires, tous métiers confondus (enseignants et personnels administratifs et techniques). Hors, le ministère de l’éducation nationale en a accordé 132, répartis entre le premier et le second degré. Et le recteur s’engage à n’en créer que 163 de plus.
De l’avis des représentants de l’intersyndicale, les engagements pris au sortir de la grève de 1998 n’ont pas été tenus s’agissant notamment du renforcement des moyens et effectifs mis à disposition. Les 120 000 écoliers, collégiens et lycéens de l’académie sont donc dans l’expectative.