Il aura fallu près de trois mois aux dirigeants du groupe Loret et l’UGTG pour conclure un accord dans l’affaire Sébastien.Le militant du syndicat sera embauché dans un garage de la place, partenaire du groupe, selon l’accord signé jeudi 4 avril au soir.
Quant aux 56 jours de grève observés par les employés d’UCP affiliés à l’UGTG, l’unité de carrosserie de Loret, et entreprise d’origine de Pascal Sébastien, ils seront retenus sur les salaires pendant une année.
Les deux parties avaient une lecture et une interprétation différente de la sentence arbitrale de la direction du travail, délivrée en 1999 à l’issue du licenciement pour faute grave de Pascal Sébastien et des troubles qui avaient suivis.
Pour les uns -l’UGTG-, après une période de stage et de formation de deux ans, il devait être réintégré à son poste d’origine comme électricien auto, pour les autres -Loret-, Sébastien pouvait être affecté à une autre entreprise du groupe comme électricien moto.
Au nom de la réintégration de Pascal Sébastien, l’UGTG avait bloqué lundi 4 février et durant trois jours, l’impasse des Palétuviers, à Jarry, qui abrite l’unité de carrosserie UCP et la concession Huyndai, propriétés du groupe Loret.
Une quinzaine d’entreprises de la zone industrielle de Jarry avaient été contraintes de fermer leurs portes jusqu’à l’intervention des forces de l’ordre.