L’INSEE a dressé un tour d’horizon commenté de l’actualité économique et sociale en l’an 2000, riche d’enseignements et d’espoirs en tout genre.Lors de la parution du numéro 49 d’Antiane Eco, sa revue trimestrielle, l’INSEE a rappelé, par la voix de son chef du service régional, Guillaume Hourier, les grandes lignes de l’activité économique et sociale de l’archipel au cours de l’année écoulée. Relatif recul du chômage, soutien de la demande des ménages, augmentation des investissements des entreprises sont quelques-uns des indicateurs les plus marquants relevés par l’INSEE. Pour Guillaume Hourier, « l’année 2000 a confirmé la bonne orientation constatée fin 1999. L’effet marquant, c’est le recul très net du chômage qui a concerné toutes les catégories de chômeurs, en particulier les chômeurs de longue durée. Autres caractéristiques, une demande soutenue des ménages, un investissement des entreprises relancé, témoignant de la bonne confiance des entreprises, dans de nombreux secteurs (BTP, agriculture ). À noter également une progression de la production de bananes (de près de 5,5%), une diminution de la production de cannes, mais la richesse en sucre a permis une légère augmentation de la production globale en sucre. Enfin s’agissant du commerce, avec 300 nouveaux établissements en 2000, les créations ont été plus nombreuses qu’en 1999, témoignant du dynamisme du commerce local, notamment dans le secteur automobile (avec 16.500 immatriculations nouvelles, soit la meilleure année depuis 1996, année exceptionnelle dopée par l’effet des mesures gouvernementales dites “Jupettes »). Par ailleurs, il faut noter la création du centre commercial Milénis des Abymes, qui a modifié la structure commerciale du département en augmentant fortement la surface globale de vente, et en confirmant la concentration des commerces dans l’agglomération pointoise. Pour le secteur du tourisme, on peut dire qu’il s’agit d’une année en demi-teinte, le cyclone Lenny (qui a touché la Guadeloupe fin novembre) ayant eu des répercussions en début d’année, et a compromis la saison touristique 2000, Saint-Martin ayant été l’île la plus touchée. Néanmoins, le résultat 2000 reste meilleur que l’exercice précédent. On peut donc présager un retour progressif à la croissance pour le tourisme.”