Les sapeurs-pompiers non professionnels ont décidé de débrayer au moins jusqu’à dimanche. Seules les interventions d’urgence seront assurées. Les soldats du feu réclament la revalorisation de leurs vacations horaires.Leur tutelle dit ne pas pouvoir répondre complètement aux exigences des soldats du feu et propose une augmentation immédiate de 3 % maximum.
Les sapeurs-pompiers volontaires réclament 5 % d’augmentation en semaine et autant le week-end, eu égard au travail accompli et aux risques inhérents à leur engagement. Mieux, ils déclarent contribuer fortement aux interventions effectuées par certaines casernes.
En conséquence, jusqu’à dimanche au moins, seules les interventions à caractère urgent seront effectuées par les non professionnels ; preuve de la bonne volonté manifestée par ces hommes et femmes.
Quant à la tutelle -en l’occurrence le conseil général-, elle dit ne pas pouvoir répondre complètement aux exigences des mécontents. Une augmentation immédiate de 3 % est proposée, en attendant mieux. Les discussions doivent se poursuivent dans la plus grande discrétion.
Ce mouvement d’humeur des sapeurs-pompiers volontaires confirme les difficultés rencontrées par cette profession en Guadeloupe, comme d’ailleurs dans beaucoup de départements français.
Il y a peu, ce sont les conditions de travail difficiles qui étaient dénoncées par les soldats du feu. Casernes délabrées et équipements vétustes sont souvent le lot de nombreux professionnels et volontaires.
Depuis 10 ans, des efforts ont été accomplis. Des casernes ont été rénovées ou carrément reconstruites à Petit-bourg et Morne-à-l’Eau. Mais certaines communes se font encore prier pour verser leur quote-part au conseil général.