Toujours dans l’attente d’une décision pérennisant leur entreprise, les personnels des deux compagnies en difficulté sont dans l’angoisse.Vendredi dernier, les employés des compagnies aériennes AOM et Air Liberté, dans la tourmente sociale depuis l’annonce des plans sociaux drastiques qui hypothèquent leur avenir professionnel, ont appris la mise en place par le gouvernement d’une cellule de crise, sans autre précision pour le moment. De son côté, le PDG des deux compagnies, Marc Rochet, se veut rassurant : il croit en l’avenir raffermi des deux sociétés. Dans une interview sur LCI, il a déclaré qu’un « retour à l’équilibre est possible dans les 3 ans à venir ». C’est en tout cas l’objectif du projet de restructuration qui sera finalisé mi-mai. Marc Rochet espère ainsi attirer de nouveaux investisseurs (professionnels du tourisme ou financiers, voire grands opérateurs industriels du service) afin de remplacer le groupe SwissAir, la holding qui a laissé deux mois de sursis aux compagnies AOM et Air Liberté avant de se désengager définitivement.